Rencontre punk hardcore dans sa forme originelle avec Paola, batteuse – chanteuse de Polikarpa y sus Viciosas.
A sa manière ce groupe en dit long sur la nouvelle scène colombienne.
Elles font partie de cette première vague, dans les années 90 lors de l’explosion du rock et du punk made in Colombie, à la particularité près que le groupe est exclusivement féminin, ce qui ne passe pas inaperçu dans un pays encore très machiste.
Retour arrière pour une pause historique : Polikarpa est un hommage à Policarpa Salavarrieta, légende de l’indépendance Colombienne et surtout une des seule femme qui ait été retenue par l’histoire du pays.
Au courant du XIXième siècle, alors qu’indépendantistes et royalistes s’affrontent dans le pays, elle officiera en tant qu’espionne en travaillant en tant que couturière dans les maisons des décisionnaires royalistes. Elle fournira ainsi quantité d’informations stratégiques aux forces indépendantistes, mais se fera attraper et exécuter sur la place publique en 1817.
Sa mort laissera l’image d’une femme forte et ne fera que servir la cause indépendentiste. C’est d’ailleurs 2 ans plus tard qu’un certain Simon Bolivar marchait triomphant sur Santa Fé de Bogota !
Fin de la digression historique.
Pour la partie “y sus Vicisosas” inutile de vous faire un dessin.
Nos trois punks sont bien évidemment anarchistes, mais surtout elles portent un message féministe dans leur musique en dénonçant les violences faites aux femmes.
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